Une lumière dans la ville nommée Nurcan

Venue de Gedikli, une petite bourgade perchée dans les montagnes entre Antalya et Ankara, Nurcan a ensuite poursuivie ses études de nurse sur Ankara et offre depuis un bon moment ses services dans un des centres hospitaliers universitaires de la ville. Très curieuse, immensément généreuse - ça n’est rien de le dire ! , sensible à ce qui l’entoure, elle a été témoin du kidnapping de deux de ses oncles activistes dans les années 1980 et réagit à l’élection récente du nouveau président radical en Iran et la présence des forces armées américaines en Turquie pour la préparation de l’attaque de l’Irak. Elle aspire à trente sept ans à voir réapparaître en Turquie et dans le monde des idéaux humanistes et des énergies qui construisent un monde à visage humain.

« Je souhaite que chacun puisse avoir plus d’autonomie et soit à même de faire sa vie en faisant réellement des choix personnels.

Il y a deux tendances ici en Turquie : la famille et les traditions qui peuvent être très présentes, amènent les jeunes à avoir une vie plus conforme et obéissante. L’autre tendance incite à conduire sa vie de manière plus élective, selon sa propre volonté, en étant souvent plus éloigné de la famille. Nous avons de grandes disparités en Turquie dans les modes de vie, dans les revenus, dans l’accès aux biens et j’espère vraiment que chacun puisse avoir la même richesse pour vivre et être en liberté ».